Granice wiary i niewiary - perspektywa teologicznomoralna

Abstract

Les limites de la foi et de l’incroyance – la perspective théologico-morale Résumé La foi et l’incroyance sont une manifestation de l’acte libre et conscient de l’homme – l’être réfléchissant. Cette constatation permet de formuler une thèse qu’il est impossible de mener une vraie réflexion au sujet de la foi en se détachant du vaste contexte de la connaissance. La perspective du realisme cognitif adopte le principe disant que nous pouvons connaitre tout ce qui existe. Le fait d’exister devient donc une limite de la connaissance. Cela nous permet de formuler une question suivante : quelles sont des limites véritables de la foi et de l’incroyance ? Il paraît qu’une première limite de la foi c’est la conception de Dieu comme Inconnu. La rencontre du saint Paul avec les Athéniens peut servir ici d’exemple. Paul se référant à la conception de la gloire due à un Dieu inconnu démontre que Celui qu’il annonce, exige l’hommage justement parce qu’Il est pour eux un Dieu inconnu. Cela prouve que la méconaissance de Dieu n’est pas suffisante pour suspendre toute réflexion. La première limite de la foi est donc fixée par le fait de l’insuffisance de la raison. La foi ne résulte pas de l’évidence de la connaissance mais de la confiance en Dieu. Il s’agit donc de se décider à embrasser le mystère de Dieu avant même de le comprendre. La primauté de la raison sur la croyance constitue la deuxième limite de la foi. Nous pouvons nous démander si le seul fait de se détourner de la connaissance de Dieu est suffisant pour rejeter ses conséquences – l’acte de foi. La crise anthropologique constitue une limite suivante de la foi. Si nous adoptons la conception cartésienne de l’homme Dieu ne devient qu’une idée de l’infini présente dans l’esprit. Une autre limite de la foi c’est l’orgueil de l’homme. Elle consiste à passer d’une façon non fondée, de la foi perçue comme un don à la vérité possédée. La dernière limite c’est l’absence du doute. Par cela la foi ne peut pas être vivante. Douter signifie croire à la toute-puissance de Dieu qui est toujours semper maior. Quant aux limites de l’incroyance il faut mentionner au premier lieu le caractère surnaturel de la foi. Les croyants ne peuvent pas renoncer à cet ordre surnaturel tandis que les incroyants ne peuvent pas l’admettre au nom de la rationalité de la foi. Alors il faudra définir clairement le contenu sémantique de la notion du « surnaturel ». L’honnêteté intellectuelle devient une autre limite de l’incroyance. Si nous admettons que la philosophie cherche l’ultime raison il nous est impossible de formuler des principes qui excluent l’acte de foi de l’ordre de la connaissance. L’inquiétude du coeur et la solitude fixent une autre barrière de l’incroyance. Seulement dans la solitude, l’homme dépouillé de la certitude empirique entre sur le chemin de la communion avec Dieu. Une autre limite de l’incroyance c’est le manque de l’engagement. Il ne suffit pas de vouloir chercher et abandonner. Il faut commencer à chercher. L’impossibilité de surmonter la subjectivité devient une autre limite de l’incroyance. C’est douter de la raison au nom de la conception de penser faible ou du sujet faible. La dernière limite de l’incroyance c’est l’obéissance à la vérité. L’homme cherche pour trouver et en trouvant il fait l’expérience de la puissance exigente de la vérité. A présent il paraît que nous devons ajouter aux qualités classiques de la foi enore une: la foi de ceux qui doutent. Elle se traduit par une présence discrète de Dieu dans l’histoire de l’humanité. Cette présence demande pourtant l’humilité et le respect envers le mystère de ce Dieu qui se révèle et de cet homme qui cherche.